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Un Gaffeur a l'Airsoft

Tout est dans le titre !

Un petit tour chez les Phocéens

Kinder, Gaffeur, Snatch, Tom-Tom, Princesse, Jafar et Bean... Fuck, où est passé Phantom ?

Kinder, Gaffeur, Snatch, Tom-Tom, Princesse, Jafar et Bean... Fuck, où est passé Phantom ?

Les derniers seront les premiers

"Bon les gars, ils sont où Kinder et Tom-Tom ?" "Je viens d'avoir Kinder il a oublié d'aller chercher Tom-Tom donc on les retrouvera directement au point de rendez-vous..." Voilà une reprise qui commence bien ! Nous sommes ce dimanche 6 juin 2021 sept taïpans plus notre recrue-dont-le-pseudo-sera-surement-Jaffar à faire le déplacement chez nos copains Phocéens, mais il y en a deux qui manquent déjà à l'appel ! 

Tant pis, nous embarquons et prenons la route pour St Maximin où nous attendent les Phocéens. Bean et Phantom dans la première voiture tandis que Princesse, Jaffar, Snatch et moi grimpons ensemble parés à en découdre pour cette première partie depuis trop longtemps. 

Arrivés au point de rendez-vous nous repérons une Twingo verte avec une bimbo stickée sur le coffre. 

- Bah, ils sont déjà là ? 

- Nan c'est pas possible quand j'ai eu Kinder il était encore à Toulon ? 

- Mais si c'est eux, vous allez pas me dire qu'il y a une deuxième Twingo dans le coin avec une pouff collée à l'arrière ? 

La réflexion de notre Princesse est très bonne, cela ne peut être qu'eux. Pourtant il n'y a pas âme qui vive sur le parking, si c'étaient eux on les verrait hé ! Il y a un t-shirt The Mandalorian dans la vitrine d'un magasin qui jouxte le parking ! Le temps d'attraper Princesse avec Snatch pour en faire un bélier histoire de s'emparer du T-shirt et voilà que Kinder et Tom-Tom arrivent en chair et en os avec le p'tit-dej ! 

- Putain donc c'était bien vous ! Mais attendez comment vous avez fait pour arriver avant nous ?

- Disons qu'on a bien fait de pas croiser les flics. 

Sacré Kinder, nous sommes heureux de constater que le confinement n'aura pas altéré sa capacité à nous surprendre ! 

Nous reformons le convoi et suivons les Phocéens jusqu'à leur terrain où une épreuve inattendue va nous attendre pour cette journée. 

Bzzzz *Paf* Bzzzzzz *paf*

Effectivement, en plus de s'annoncer très chaude cette journée nous a réservé le grand retour des moustiques qui visiblement ont décidé de s'installer dans la Safe-Zone. Pendant que nous saluons tout le monde, le son des joueurs qui se giflent pour écraser les indélicates bestioles prend de plus en plus d'ampleur. 

Mais malgré ces invités nuisibles notre enthousiasme n'est en rien entâché et nous commençons à grailler nos chargeurs et à enfiler nos casques pour la première partie depuis la fin du troisième confinement. 

Les Phocéens viennent nous confirmer qu'il s'agira d'un match à mort avec trois vies chacun, chaque équipe occupant l'un des nombreux forts éparpillés sur le terrain. Et pour cette fois, nous serons alliés ! Cela fait plaisir de jouer pour de bon avec les copains, d'habitude nous sommes dans des camps opposés !

"Hey parrain tu veux boire quoi j'attend le barman ?" Bah tiens, une bonne Paix-Dieu bien fraîche ! Euh, par contre qui couvre la gauche ?

"Hey parrain tu veux boire quoi j'attend le barman ?" Bah tiens, une bonne Paix-Dieu bien fraîche ! Euh, par contre qui couvre la gauche ?

Hamburger Hill

"Début de partie !" bon sang ce que cette phrase m'a manquée ! Nous nous élançons prudemment à la rencontre de l'ennemi. Par chance malgré le fait que nous sommes situés dans la partie basse du terrain nous parvenons à rapidement occuper un fort placé en hauteur. Posté à un angle, je parviens à localiser les adversaires qui tentent de contourner par la droite.
Je fais feu : enfin une touche qui ne sera pas un moustique ! 

Tom-Tom et Bean partent sur le flanc droit prendre position dans une petite tour d'où ils pourront observer l'avancée de nos adversaires. Phantom et Kinder restent dans le fort avec moi tandis qu'en contrebas sur la gauche Princesse, Snatch et Jaffar progressent et sortent quelques ennemis. 

Malgré notre défense efficace la ligne de front finit par stagner et nous passons de longues minutes à camper hors de portée ou presque de l'ennemi et réciproquement. 

Tom-Tom finit par revenir et constate lui aussi que la situation s'enlise. Nous tentons donc une percée de quelques mètres et progressons jusqu'à un cratère où nous nous mettons à couvert le temps de recharger. Il y a deux ans nous avions passé vingt minutes bloqués dans ce trou, je me surprend à espérer que cette fois-ci nous serons plus efficaces. 

"Allez on fait une ligne on avance en tirant" Tom-tom, Kinder, un membre des Phocéens et moi-même avançons à toute berzingue jusqu'au fort constitué de bâches et d'une sorte de serre. Là nous livrons notre premier combat rapproché. L'un d'eux m'a pris en grippe et nous sortons à intervalles réguliers en nous échangeant des billes. Malheureusement pour moi il a été moins con : au bout d'un moment il s'est glissé sous sa couverture et m'a allumé par le bas. Très bien joué, rien à dire. 

Décidément on l'aime ce trou !

Décidément on l'aime ce trou !

. . . _

De retour en jeu je fonce jusqu'à la serre histoire d'appuyer les copains restés sur place pendant que je respawnais. Notre équipe a compris que nous tenions le dernier fort avant celui qui sert de base aux adversaires par conséquent nos alliés sont plus nombreux sur place... Ce qui signifie trop de monde à cacher dans un espace réduit : les tirs ennemis se font de plus en plus précis et plusieurs gars sont sortis. 

Tom-Tom et Bean tentent de contourner par le flanc droit mais se font sortir par un gars planqué plus loin. Avec l'un des Phocéens nous arrosons l'endroit où nous pensons que le tireur se cache. Après plusieurs minutes, aucun autre mouvement n'est à signaler dans le secteur. Je me dis que c'est peut-être l'occasion d'avancer. 

Je me lance discrètement pendant que les autres font feu. Il me faut plusieurs minutes pour arriver sur le flanc droit de la base ennemie sans être repéré. Je comprend mieux pourquoi nous n'arrivions pas à les voir : leur bastion comporte une grosse tranchée et plusieurs gars sont cachés dedans. 

Je lâche une première grosse rafale histoire de faire baisser les têtes avant de continuer ma progression. Je n'ai pas le droit à l'erreur car pour le coup je suis le seul à être arrivé aussi près, même si j'entend que des potes ne sont pas loin. Lorsque je réalise qu'il ne reste plus grand monde d'opérationnel dans leur camp je sors mon PA et fonce m'abriter dans leur propre fort. Depuis ma couverture je parviens à toucher un gars planqué dans la tranchée : ils n'ont pas réalisé que nous contournions. Cela m'évoque le contournement de tranchée dans l'épisode de Band of Brothers se déroulant le Jour J, ce qui me fait sourire car nous sommes justement le 6 juin ! 

Alors que je bombardais le dernier adversaire qui s'est caché au bout de la tranchée dans une casemate, Stello débarque en face et envoie une pluie de billes sur sa position pendant que je recharge. Les autres alliés se sont approchés et mettent la position ennemie en joue. 

- Mec tu sais ce que c'est un gang-bang ? C'est ce qui est en train de t'arriver tu ferais mieux de te rendre !

Alala sacrée Princesse, toujours là pour sortir la punchline de la journée ! 

Position capturée, nous l'emportons taureau Princesse ? Taureau ! 

Taureau !

Taureau !

Camping paradis

Après une pause repas composée de tortilla, de claques anti-moustique, de cookies, de Princesse qui sent la merguez (mon chapeau au Phocéen qui a sortie celle-là !) et de sandwiches aux moustiques nous nous retranchons dans le premier fort que nous avions pris en première partie pour une ruée.

Les billes commencent à claquer de toutes part tandis que nous restons planqués dans le fort et dans un rayon de trente mètres autour. Mais malgré un début d'attaque assez nerveux, la situation... S'enlise. Ok en face ils n'ont que deux respawn et nous trois mais le but de la ruée c'est de prendre une série de points stratégiques le plus rapidement possible. 

Soudain, je me fais sortir. Je me demande d'où vient le tir car dans mon secteur il n'y a aucun adversaire repéré. Le temps de respawner, de remonter pour la énième fois mon froc (faut vraiment que je change de ceinture) et je repars défendre la position. L'ennemi s'est rapproché et les premières chouinades de dominicales surgissent : certains râlent car il y a des gars à nous qui se sont un peu éloignés du fort.

Tandis que nos gars reviennent vers le point à défendre je prend un deuxième tir, ce coup-ci dans la bidoche : un bleu plus un début de saignement. Je comprend mieux le tir que j'ai reçu juste avant : il y en a qui sont clairement hors limites et qui peuvent nous shooter de loin. Princesse et Tom-Tom font le même constat de leur côté : les tirs reçus font mal. Nous avertissons les Phocéens qui confirment que nous ne sommes pas les premiers à nous plaindre et qu'ils vont se mettre à surveiller certains joueurs.

Tandis que la partie s'éternise, les orgas déclarent la fin de la partie. Après tout cela fait presque une heure de jeu et en face il n'y a toujours pas eu de vrai assaut. 

"Ôte la sainte-goupille de la Sainte Grenade à main et compte jusqu'à trois. Trois est le nombre que tu compteras, tu ne compteras pas jusqu'à quatre, ni jusqu'à deux, sinon avant le trois. Le cinq est hors de question"

"Ôte la sainte-goupille de la Sainte Grenade à main et compte jusqu'à trois. Trois est le nombre que tu compteras, tu ne compteras pas jusqu'à quatre, ni jusqu'à deux, sinon avant le trois. Le cinq est hors de question"

CHAAAARGEEEEZ !!!

Nous allons terminer la journée avec la revanche de la ruée. Avec tous les attaquants, nous espérons bien montrer à nos adversaires ce que c'est qu'un assaut ! Entre taïpans nous comptons nos grenades : Kinder qui pour changer est aussi plein en explosifs que Coyotte des Looney Toons distribue des grenades à Bean histoire que nous soyons un max capables de grenader. 

Nous nous élançons en criant à nos adversaires qu'on arrive pour eux ! Pour la énième fois ma ceinture lâche et mon auguste séant prend l'air, coupant mon élan épique qui je le croyais rendrait bien à la caméra. 

Malheureusement notre assaut est vite coupé dans son élan car les répliques d'en face ont une portée de fou furieux. Probablement les mêmes mecs que tout à l'heure... Mais nous ne nous décourageons pas, les touchés reviennent vite en jeu et nous les harcelons sans cesse. 

Remis en jeu je parviens à rejoindre Jaffar derrière une cachette en palettes. Nous ne sommes qu'à une trentaine de mètre du fort, il ne manque rien pour que nous puissions grenader. Je demande à Jaffar de me couvrir tandis que je prépare une grenade : je n'ai plus qu'une vie donc je préfère foncer avec les seigneurs du vent pour m'approcher à portée de grenade, cela motivera peut être les autres à s'approcher. 

"Toute ma vie j'aurais un manque de chaaaaatte"

Jaffar me fournit la couverture demandée et je cours grenade dégoupillée dans une main tandis que l'autre tient mon pantalon au niveau de la taille. Je voudrais avancer plus mais les adversaires m'ont repéré et commencent à me mettre en joue, je n'ai pas le choix et jette la grenade... Elle tombe à cinq mètres du fort et explose trop loin pour que les mecs soient dans le rayon d'efficacité. Mais par chance j'ai eu le temps de m'allonger avant qu'ils ne tirent. J'ai encore perdu mon pantalon et les stormtroopers de mon caleçon Star Wars me fixent et semblent me dire "joli lancé, chez nous on vise pareil" mais je m'en fous je suis toujours en jeu ! 

Je vide mon chargeur en direction du fort pour les harceler un max, cela permettra peut-être aux autres d'avancer plus rapidement. Je recharge et reprend les tirs : ma position est inconfortable mais l'avantage c'est qu'ils ne pourront pas m'avoir facilement étant protégé par pas mal de ronces. 

Et là, c'est le gag : le clac clac de ma réplique se fait plus faible. La batterie rend l'âme... Et pourtant c'est pas une Apple ! Et évidemment je n'en ai pas pris de rechange, étant habitué à tenir deux jours avec la même batterie. J'avais simplement oublié que le terrain des Phocéens est l'un des plus propices aux grosses batailles et que les billes fusent bien plus chez eux ! 

Je me mord la langue pour ne pas hurler la phrase fétiche de Benoît Paire mais n'en pense pas moins et me déclare hors jeu de moi-même. Il ne me reste plus que deux chargeurs de pistolet et je suis trop loin pour qu'il soit efficace donc autant dégager avant de prendre un nouveau tir, surtout si le mec hors limites est encore là. 

Ultime coup de poisse, tandis que je contourne le lieux du combat j'aperçois Bean qui arrive à rusher jusque dans le fort ! Il lance une grenade en plein milieu de la grappe de mecs qui défendent la place depuis l'intérieur... Pas d'explosion. Bean se fait sortir... C'est foutu. Je lève les yeux au ciel de désespoir : sur les 394 grenades qu'il avait, Kinder a filé à Bean la seule qui était mal vissée. Pas grave, c'est le jeu !

L'épreuve du retour au bercail

La journée est terminée. Nous discutons un peu avec les Phocéens ainsi qu'avec Krank de la GAS qui faisait partie de l'effectif du jour. Nous remercions les copains pour leur accueil royal comme d'habitude, cette reprise ne nous ayant absolument pas déçu ! 

Mais une dernière épreuve nous attend. Tandis que Kinder et Tom-Tom repartent avec un Tom-Tom visiblement pas rassuré à l'idée de rouler avec un gars qui a fait Toulon-St Maximin en moins de temps qu'il nous en a fallu pour faire Rocbaron-St Maximin, nous remontons à bord de la Snatchmobile. 

"Putain une bonne douche et une bonne bièèèèère" Qui de Jaffar, Snatch, Princesse ou moi a lancé ça ?? Ah oui je me souviens : les quatre !
Seulement ce moment de récompense que l'airsofteur attend chaque dimanche va devoir attendre encore un peu : nous ne reconnaissons pas la route. 

- Euh Snatch sans rire je sais que tu voulais pas prendre l'autoroute mais t'es sûr d'être sur le bon chemin ?

- Mais oui, j'ai mis le GPS il me dit que c'est par là ! 

- T'es sûr, j'ai pas souvenir qu'on était passé par une route aussi haute à l'aller.

- Sur le panneau là c'est marqué Bras, c'est où ça ? 

Tout à coup je réalise une chose, il va falloir que je demande à notre chauffeur de Snatch :

- Euh mec dis moi Phantom il a pas eu l'idée de nous suivre au moins ? 

Snatch lève les yeux dans son rétro et explose de rire. Effectivement Phantom et Bean sont derrière et ont l'air de se demander ce qu'il se passe ! 

- Vous savez quoi j'vais m'arrêter pour vérifier que j'ai bien demandé Rocbaron comme destination parce que là on dirait un chemin de rats d'égouts pour pas payer l'autoroute. 

Je téléphone en visio à Bean : "allô Gaffeur ! Putain mais c'est quoi ce chemin ?" "C'est rien c'est Snatch qui voulait pas payer trois euros l'autoroute".  Nous sommes coupés : évidemment dans un coin paumé comme ça le réseau ne pouvait pas être stable. "Au fait pour info j'ai qu'une barre sur le GPS c'est peut-être pour ça" conclut Snatch qui déclenche ainsi une nouvelle salve de rires.

Décidément elle fut mémorable cette reprise ! 

A bientôt sur le terrain !

Gaffeur

 

 

La vidéo de la journée !

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